Hébergeur cloud et fournisseur expérimenté de solutions informatiques pour les entreprises, A2COM a pris l’habitude de s’appuyer sur sa propre transformation numérique pour accompagner celle de ses clients. Noël Minard, son Président, nous partage son regard sur le grand sujet de société qu’est la « transformation digitale ». Rencontre.
De quoi parle-t-on quand on aborde le sujet de la transformation digitale ?
« Il s’agit d’accompagner des entreprises de tous secteurs d’activité en leur fournissant des outils et services leur permettant d’accueillir tous les nouveaux usages qui s’appuient sur le digital. Dans le monde de l’entreprise, le numérique est un levier évident à actionner pour atteindre ses objectifs de développement et permettre la continuité de son activité. Bien évidemment, A2COM n’est qu’un maillon d’une chaîne plus globale, car la transformation d’une entreprise est un sujet très large et profond. Malgré tout, à travers des solutions de performance et de sécurité informatique, nous donnons les moyens à nos clients de traverser cette accélération numérique de façon sereine et efficiente ».
Quelle est la promesse du digital aujourd’hui ?
« Le digital est un rouage d’un mécanisme très complet, il touche les process d’une entreprise, son offre, son organisation et même son service client. Il faut savoir que dans les entreprises de service, le digital a longtemps été cantonné à des fonctions administratives pour des usages très précis : l’automatisation des systèmes de paie, de comptabilité et de finance par exemple. Puis le digital s’est répandu sur un périmètre plus large, et surtout plus stratégique ».
Le digital est-il un moyen ou une finalité ?
« C’est un moyen, sans aucun doute ! Le digital est un formidable outil au service de l’humain pour l’aider à relever ses défis d’aujourd’hui et de demain. Le numérique est une opportunité pour faciliter et accélérer ses process, améliorer ses produits ou ses services. C’est aussi un vrai levier d’optimisation, de collaboration et de dynamisme au sein des équipes. Il doit être au service l’homme et non l’inverse, ce que réussit très bien l’intelligence artificielle par exemple ».
Où en sont les entreprises françaises dans cette transformation ?
« Je crois que le digital est compris et perçu comme un moyen d’aller plus vite et plus loin. La transition numérique est vue comme un passage incontournable par la majorité des structures. Mais ensuite, il y a encore la question du « comment on y va ? ». La question n’est pas d’y aller ou non, mais vraiment la façon d’y aller efficacement, par étape, en emmenant tout le monde. Plus que jamais, cette transformation doit être lue comme une opportunité à investir pleinement. De toute évidence, c’est avec le digital et grâce au digital que nos entreprises vont pouvoir assurer leur pérennité dans un océan concurrentiel toujours plus vaste ».
On dit souvent que c’est plus dur de transformer que de créer. C’est vrai ?
« Tout ce qui est créé devra de toute façon être transformé… Certaines entreprises ne sont pas aussi fortement impactées par la transformation numérique car elles sont dans la vague « digital native ». Pour autant, on ne peut pas que créer. On peut créer à l’instant T, mais on ne peut pas fuir la transformation, elle se présentera à nous tôt ou tard, sous une forme ou une autre. Et quand ce jour arrive, il faut être prêt ! Selon moi, la transformation est avant tout une culture, une capacité à faire face au changement et à être en mouvement permanent pour viser une amélioration continue ».
Cette transition numérique est-elle plutôt une histoire d’outil ou d’humain ?
« D’humain ! Sans hésitation. L’outil sans les mains, ça ne donne rien. L’outillage est un moyen bien-sûr, mais les plus belles réussites de transformation sont humaines. C’est toute la beauté de ces sujets, et aussi toute leur complexité évidemment, car il faut de la prise de conscience et savoir rassurer, accompagner, parfois même convaincre. Dans un contexte de transformation, chacun est libre de jouer le rôle de frein ou d’accélérateur, d’utiliser ou non les outils qui sont mis à sa disposition, de faire de la veille et de se former. L’entreprise, quant à elle, a le challenge de créer un contexte favorable à la réussite de cette transformation ».
Et A2COM dans tout ça ?
« Nous connaissons, nous aussi, notre propre transformation. Notre rôle, en tant que prestataire IT, c’est justement de réussir notre transition numérique pour mieux accompagner nos clients dans leurs projets. On doit être précurseur et savoir rassurer, c’est essentiel. A2COM est une sorte de laboratoire numérique, c’est dans notre ADN d’utiliser d’abord en interne les solutions que l’on déploie ensuite chez des clients qui nous font confiance. Pour autant, on a les mêmes difficultés que les autres, il faut être réaliste et honnête. Les transformations humaines et organisationnelles sont toujours sensibles et l’humain a besoin de temps pour évoluer. Car oui, même si on parle de transformation digitale, on parle avant tout d’humain… ».